La directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde a déclaré samedi, que le gouvernement égyptien pourrait bénéficier «rapidement» d’un premier prêt du FMI dans le cadre du plan d’aide de 12 milliards de dollars de son institution en faveur de ce pays d’Afrique du nord.
A titre de rappel, les deux parties avaient signé en août dernier un préaccord, mais son approbation formelle par le Conseil d’administration du FMI, était suspendue à la mise en œuvre d’une série de réformes préalables.
«A ma connaissance, la quasi-totalité de ces réformes préalables a été mise en place», a affirmé la patronne du FMI lors d’une conférence de presse, souhaitant que l’institution de Bretton Woods va émettre «rapidement» son aval final.
De son côté, le responsable du département Moyen-Orient du FMI, Masood Ahmed, a indiqué que son institution pourrait donner son feu vert «d’ici la fin du mois» courant ou au début du mois de décembre, tout en précisant qu’une somme d’environ 6 milliards de dollars de plus, devrait provenir d’autres donateurs. Le même responsable avait en outre précisé que le premier prêt du FMI en faveur de l’Egypte s’élèvera à 2,5 milliards de dollars.
Depuis la révolution de 2011 ayant balayé le régime de l’ex-président égyptien, Hosni Moubarak, l’économie de ce pays est perturbée non seulement par l’instabilité politique mais également par les violences. Cette situation perdure depuis déjà plus de cinq ans. A l’heure actuelle, l’Egypte est confrontée à une importante pénurie de dollars et un recul de ses réserves de change au niveau de sa Banque centrale.