L’enquête sur la voiture pleine de bonbonnes de gaz découverte le week-end dernier à Paris, se poursuit, et s’est même accélérée avec l’interpellation ce jeudi, de trois femmes à Boussy-Saint-Antoine, dans l’Essonne, dans le cadre d’une opération antiterroriste.
Une source policière a révélé qu’un message d’alerte sur un risque d’attentat dans les gares parisiennes et en Essonne avait été envoyé dans la journée aux policiers. Selon ces derniers, le réseau terroriste, activé de l’étranger, préparait un attentat pour hier jeudi.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré en conférence de presse, que les trois femmes interpelées hier, sont des femmes «radicalisées et fanatisées», ajoutant qu’elles «préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et imminentes».
L’une d’entre elles, recherchée par les enquêteurs dans le cadre de l’affaire de la voiture pleine de bonbonnes de gaz, a sorti un couteau lors de son interpellation et a attaqué un policier de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) le blessant à l’épaule.
Les forces de l’ordre ont répliqué en tirant. La jeune femme a été grièvement blessée. Cette jeune femme est l’une des filles du propriétaire de la voiture découverte à Paris.
Cette voiture, feux de détresses allumés et dépourvue de plaque d’immatriculation, stationnée quai de Montebello, près de la cathédrale Notre-Dame dans le centre de Paris, avait été signalée par des riverains dans la nuit de samedi à dimanche. Six bonbonnes de gaz pleines et trois bidons de gazole ont été découverts à l’intérieur.
Deux couples ont été placés en garde-à-vue. Dans un contexte de menaces d’attentats dans le pays, cette affaire est prise très au sérieux. Les services spécialisés craignent que les terroristes n’adoptent une «nouvelle forme d’attaque» qui pourrait s’avérer particulièrement meurtrière.