Lors de la journée mondiale de l’aide humanitaire célébrée vendredi dernier, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a choisi de plaider en faveur de la Libye. Des millions d’autochtones et de migrants y sont victimes d’une crise humanitaire qui s’aggrave au quotidien, ont affirmé les Nations Unies.
L’émissaire des Nations Unies pour la Libye, Martin Kobler, a indiqué dans un communiqué, que «plus de 2,4 millions de personnes en Libye ont besoin d’aide humanitaire », précisant que «ces personnes manquent de médicaments, de vaccins et doivent composer avec des services hospitaliers précaires».
Près de 300.000 enfants sont déscolarisés et près de 350.000 Libyens ont été déplacés à travers le pays», dont la population s’élève à environ 6,2 millions d’âmes. Par ailleurs, Kobler n’a pas omis d’évoquer la situation difficile de plus de 270.000 migrants ayant fui leur pays et actuellement pris au piège en Libye.
De l’avis du patron de l’ONU dans ce pays, « les besoins humanitaire créés par la crise en Libye sont énormes, et cela devrait nous inciter à faire notre maximum pour redonner espoir aux gens, et particulièrement à ceux dans le besoin urgent d’aide humanitaire ».
Depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye n’est jamais sortie du chaos. Divers groupes armés se combattent dans le but de contrôler le pays. Tout récemment, les affrontements se sont concentrés autour de la ville de Syrte, de laquelle l’armée progouvernementale tente de déloger les éléments de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI).