L’organisation de l’Etat Islamique (EI) a mené, au cours de la journée de mardi, neuf attaques suicide, ont annoncé mercredi les forces du gouvernement libyen d’union nationale (GNA).
A travers ces attaques suicide, le groupe djihadiste visait à maintenir ses positions dans un quartier dont le contrôle a fini par lui échapper.
Les affrontements qui ont eu lieu mardi à Syrte, ville située à 450 km à l’est de la capitale libyenne, Tripoli, ont fait neuf morts et 81 blessés dans les rangs des forces progouvernementales, d’après un bilan dressé par Rida Issa, le porte-parole du centre de presse de cette armée.
Lors de ces combats, les éléments de l’organisation de l’EI ont multiplié les attentats suicide dans l’espoir de garder des positions dans le quartier n°2. Mais, au final, ils l’ont perdu en fin de journée.
Au cours de la seule journée du mardi, les forces progouvernementales ont été confrontées à neuf kamikazes avec «cinq voitures, une moto et trois ceintures explosives», a précisé le centre de presse de ces forces, en publiant les images de plusieurs dépouilles de djihadistes.
Au cours de la même journée, un homme a actionné son véhicule piégé à une dizaine de mètres d’un rassemblement de militaires et de journalistes alors que les forces loyalistes se dirigeaient vers un des derniers quartiers abritant des djihadistes. Cet attentat a fait plusieurs blessés, d’après certaines sources de presse.
Les forces progouvernementales avaient entamé, le 12 mai dernier, une grande offensive militaire dans l’objectif de reconquérir la ville du Syrte, dont l’EI avait fait son principal fief. Mardi dernier, les forces pro-GNA avaient annoncé la reprise de l’un des derniers secteurs contrôlés par le mouvement djihadiste.