Plusieurs agences de voyages ont décidé de recruter des guide pour les accompagner les adeptes du jeu Pokémon Go, qui fait sensation, d’une ville à une autre, à la chasse aux 145 Pokémons proposés par l’application.
Dans un pays où le taux de chômage est supérieur à 20%, l’aubaine tombe à point nommé. Les Pokémon apparaissent souvent au beau milieu de sites touristiques et le jeu est à l’origine d’un véritable «pokétourisme».
A Grenade, dans le sud du pays, l’agence de voyage Junior Travel a publié jeudi dernier une annonce pour trouver des experts, ayant au moins atteint le niveau 20 sur les 40 du jeu, qui serviront de guides aux joueurs. Les guides encadreront des groupes de 25 ou 30 joueurs qui paieront chacun 18 à 43 euros par jour pour « capturer » les monstres virtuels sur leurs Smartphones. Junior Travel a démarré sa nouvelle activité dans la région de l’Andalousie, dont fait partie Grenade, Séville ou encore Cordoue. Plus de 2 000 candidatures seraient déjà parvenues au tour-opérateur pour un travail payé 30 euros par jour.
Les agences de voyage sont les principales entreprises déterminées à surfer sur ce phénomène. L’entreprise Weekendesk par exemple, vend des «pokescapades» à partir de différents hôtels de la côte espagnole. Certains Pokémons ne pouvant se trouver que sur un seul continent, l’agence Felices Vacaciones (Joyeuses vacances) a décidé de proposer un «safari Pokemon Go» aux Etats-Unis, comprenant 11 nuitées pour 1.695 euros, passant par Las Vegas, San Francisco ou encore New-York.