Un Afghan de 17 ans, qui résidait dans un foyer pour mineurs isolés à Ochsenfurt en Bavière, a attaqué lundi soir les passagers d’un train à la hache et au couteau, blessant gravement quatre personnes, dont les chances de survie restent pour le moment, incertaines.
L’agresseur a été abattu par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de s’enfuir au moment de l’arrêt du train à Wurtzbourg.
Le ministre allemand de l’Intérieur a fait preuve de beaucoup de prudence en évoquant la cause de cette attaque, estimant qu’il est «assez probable qu’il s’agisse d’un attentat islamiste», même si son porte-parole a affirmé que la police a découvert mardi matin, un drapeau du groupe Etat Islamique (EI) dans la chambre de l’assaillant.
Divers médias locaux ont également évoqué cette hypothèse, se basant, entre autres, sur des témoignages selon lesquels l’assaillant criait «Allah Akbar» au moment de commettre son forfait, une information non encore confirmée officiellement.
Intervenant seulement quatre jours après l’attaque de Nice en France perpétrée par un déséquilibré d’origine tunisienne, suivant vraisemblablement les consignes du groupe EI de tuer les mécréants dans le monde entier, de façon isolée et par tous les moyens, cette agression pourrait fragiliser un peu plus la chancelière allemande Angela Merkel.
L’Allemagne a accueilli plus d’un million de migrants en 2015 avant d’être secouée par une série d’agressions sexuelles dans la nuit du Nouvel an 2015, la majorité de ces actes ayant été commis par des migrants.