Les pilotes d’EasyJet basés à Amsterdam ont décidé d’observer une nouvelle grève durant la journée du vendredi, a annoncé mercredi, le syndicat des pilotes néerlandais (VNV), déplorant une absence de progrès après leur première action menée en mi-juin, pour revendiquer du repos supplémentaire.
Par le biais d’un communiqué, le VNV a indiqué que, « le vendredi 24 juin, les pilotes easyJet arrêteront le travail une nouvelle fois ». Par la même occasion, la centrale syndicale a précisé que cet arrêt de travail s’étendra de minuit à 23H59 (21H59 GMT).
Dans la matinée du 14 juin dernier, une grève avait été observée chez le même transporteur aérien. Toutefois, tous les vols prévus en partance d’Amsterdam avaient été assurés par des pilotes d’easyJet basés dans d’autres pays. De l’avis du VNV, cette solution équivaut au fait de casser «illégalement la grève».
Ainsi, le syndicat envisage d’initier une action en référé devant la justice néerlandaise de sorte que la direction de la compagnie aérienne ne puisse procéder à de telles pratiques.
Les mouvements de grève ne sont pas monnaie courante aux Pays-Bas, très connus par leur forte culture du consensus. Néanmoins, le VNV estime qu’easyJet «jette de l’huile sur le feu» dans ce cas de figure. Cette organisation syndicale affirme que les pilotes sont contraints d’effectuer trop d’heures de vol en comparaison à leurs rémunérations.
De plus, ces employés ne touchent que partiellement leurs émoluments en cas de maladie et le transporteur aérien ne contribue pas de manière suffisante aux pensions de retraite de ses salariés. De son côté, easyJet certifie avoir d’ores et déjà offert à ses pilotes, des conditions de travail convenables, constituant une «importante amélioration».