Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal a annoncé dimanche que certaines des épreuves du baccalauréat seront refaites dans les deux semaines à venir, en raison de la fuite de plusieurs sujets lors de la session précédente.
En l’espace de cinq jours, pas moins de sept sujets du baccalauréat algérien avaient fuité. Certains sujets des examens étaient même accessibles sur les réseaux sociaux durant environ un jour avant l’épreuve. Au cours du week-end dernier, l’Office national des examens a fait l’objet d’une perquisition, qui s’est suivie de l’interpellation d’une cinquantaine de personnes.
Néanmoins, la décision des autorités algériennes de réorganiser partiellement les épreuves du baccalauréat, ne fait pas l’unanimité parmi les différentes parties prenantes, à savoir les enseignants, les correcteurs, les parents d’élève et les candidats.
Alors que les uns plaident pour l’annulation de l’ensemble des épreuves, les autres se prononcent contre toute annulation. Finalement, le chef du gouvernement algérien a tranché en affirmant que les autorités feront tout leur possible pour « combattre la fraude » avant d’annoncer l’annulation des épreuves qui ont fuité.
En réaction, certaines organisations de parents d’élève se sont empressées de lancer un appel à manifester.
La ministre algérienne de l’Education, Nouria Benghabrit-Remaoun qui ne s’est pas encore exprimée, pourrait donner plus de détails sur cette annulation du bac au cours d’une conférence de presse prévue ce lundi.