La Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (BRAFCO) a estimé, lundi, que les problèmes d’approvisionnement des stations-service sur le territoire français étaient une opportunité pour celles de Belgique.
Selon le porte-parole de la BRAFCO, Olivier Neirynck, « les volumes vendus (en Belgique) ont plus que quintuplé ». « Généralement, on n’a pas besoin de réapprovisionner les stations-service tous les jours, mais à l’heure actuelle, il y en a qui sont réapprovisionnées trois fois par jour », a-t-il indiqué. Il a précisé que les files d’attente de voitures immatriculées en France ont commencé depuis vendredi dernier. « Il y a même des personnes qui viennent en Belgique alors qu’elles habitent à plus de 50 kilomètres de la frontière », s’est-il étonné. A en croire M. Neirynck, le débit journalier ordinaire d’une bonne station transfrontalière avoisine les 10 000 litres de carburant. Un chiffre qui a sextuplé depuis samedi dernier.
De l’avis du porte-parole de la BRAFCO, il n’y a aucun risque que la Belgique connaisse la même pénurie qu’en France. « On a les produits qu’il faut ainsi que la logistique », a-t-il assuré. M. Neirynck a indiqué qu’une centaine de stations-service se situent non loin de la frontière séparant la Belgique de la France, plus précisément de la « Botte du Hainaut », dans le sud-ouest du Royaume, à la Côte belge (nord-ouest).
En France, les problèmes d’approvisionnement en carburant consécutifs aux protestations contre la loi du travail perdurent. Les opposants au projet de loi du travail ayant entrepris de nouveaux blocages.