Le procès de la cellule terroriste de Verviers, qui a été démantelée en janvier 2015, une semaine après l’attaque contre le journal satirique Charlie Hebdo en France, s’ouvre ce lundi en Belgique.
Dans le cadre de ce procès, 16 personnes comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Dans le lot des accusés figurent trois personnes détenues depuis leur arrestation lors du démantèlement de cette cellule supposée affiliée à l’organisation de l’Etat Islamique (EI).
A titre de rappel, le 15 janvier 2015, les forces d’élite de la police belge lançaient leur assaut contre une maison abritant les suspects, dans la ville industrielle de Verviers, située dans l’est du territoire belge.
En réaction, deux hommes qui se trouvaient à l’intérieur de cette maison, commencèrent à tirer sur les éléments des forces de l’ordre, qui n’ont pas tardé à les abattre.
A en croire les autorités belges, ces djihadistes, tous deux autochtones, prévoyaient de kidnapper des policiers et de filmer leur exécution par décapitation.
Peu après, le Belge Abdelhamid Abaaoud, qui était le coordonnateur des attentats du 13 novembre dernier à Paris, s’est présenté comme le dirigeant de cette cellule djihadiste et a confirmé ses visées terroristes sur les colonnes d’un média de l’organisation de l’EI. Il sera finalement abattu un an plus tard à Saint-Denis à Paris, par les forces de l’ordre tricolores.
Ce procès s’étendra sur trois semaines. Quatre des accusés sont en prison tandis que neuf autres, sont toujours en cavale. La majorité de ces derniers se trouvent présentement en Syrie ou en Irak dans les rangs de Daesh.