La Compagnie Nationale de Pétrole (NOC), en charge de la gestion du secteur pétrolier et gazier en Libye et la Banque Centrale du pays ont réaffirmé son soutien au gouvernement d’union nationale conduit par Fayez Al-Sarraj, infligeant un revers aux autorités de Triploi, non reconnues par la communauté internationale.
Dans un communiqué diffusé sur le site officiel de la NOC, son PDG, Mustafa Sanalla a été on ne peut plus clair en affirmant : «nous travaillons avec le Premier ministre, Al-Sarraj et le conseil présidentiel pour dépasser nos divisions ». Et d’ajouter : « nous avons maintenant un cadre légal international pour travailler», faisant allusion à l’appui de la communauté internationale à l’Exécutif d’union nationale.
La NOC a toujours été reconnue au niveau international bien qu’étant sous tutelle des autorités non reconnues de Tripoli depuis l’été 2014. Une autre branche de cette compagnie publique, cette fois-ci dépendante de l’administration libyenne de l’Est, avait été mise sur pied sur fond des rivalités entre les deux gouvernements de ce pays.
Ainsi, le ralliement de la NOC au gouvernement d’union nationale constitue un coup dur pour le chef du gouvernement de Tripoli, Khalifa al-Ghweil, qui continue à s’accrocher au pouvoir.
Mercredi dernier, le Premier ministre et businessmen Fayez al-Sarraj, était arrivé à bord d’un navire militaire libyen à la base navale de la capitale, en provenance de la Tunisie pour mettre en place son gouvernement à Tripoli. Ce qui a suscité le mécontentement des autorités non reconnues, qui lui ont demandé de repartir immédiatement. Depuis, Al-Sarraj a pu obtenir de nombreux soutiens, parmi lesquels celui des groupes armés et des gardes des principales installations pétrolières libyennes.