Le constructeur automobile allemand Volkswagen entend diminuer son personnel administratif d’ici à l’année prochaine, pour faire des économies en prévision des amendes et obligations d’indemnisation dont il aura à s’acquitter suite à la falsification des résultats des tests antipollution.
Cette nouvelle a suscité des inquiétudes chef le chef du personnel administratif de l’industriel allemand. A en croire l’agence DPA, ce dernier va supprimer 3.000 emplois au sein de son administration outre-rhin afin de réduire les charges faisant suite à l’éclatement du scandale des moteurs truqués. Autrement dit, cette compression du personnel, qui devrait être menée d’ici à 2017, concernera environ 10 % des effectifs de Volkswagen.
Néanmoins, fort de la disposition légale de la garantie de l’emploi, le groupe ne prévoit aucun licenciement. Ainsi, cette réduction d’effectifs se réalisera, entre autres, par le biais des cessations progressives d’activités ou de mesures de formation. Il faut noter que le personnel de production de Volkswagen n’est pas concerné par cette opération. En parallèle, le constructeur compte réduire le recours aux intermédiaires.
D’après certaines indiscrétions, Volkswagen a pris cette décision de sorte à diminuer ses coûts en prévision des amendes et autres obligations d’indemnisations de l’ordre de quelques dizaines de milliards d’euros qu’il risque de devoir payer pour avoir truqué les tests antipollution.
D’après une estimation faite par les économistes de Crédit Suisse en octobre dernier, la marque allemande pourrait essuyer des pertes allant de 23 à 78 milliards d’euros (25,3 à 85,8 milliards de dollars).