Le nouveau chef du gouvernement libyen d’union nationale, Fayez Al-Sarraj a choisi le 24 décembre dernier, jour de la commémoration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la Libye, pour exposer ses pistes de solution pour remettre le pays sur les rails.
Sur le plan de la sécurité, la solution pour garantir la primauté du droit ainsi que le respect des droits de l’homme passe selon Fayez Al-Sarraj par le monopole de l’Etat sur l’utilisation de la force, via des institutions efficaces, en particulier l’armée, la police et les institutions judiciaires. Cette question est l’une des plus primordiales pour la future Libye tant le chaos et la prolifération des armes ont plongé le pays dans l’anarchie.
Sur le dossier économique et des services, l’urgence est la stabilisation de la fourniture de services nécessaires à la vie des citoyens, du flux de services de base pour apaiser leurs souffrances, en particulier ceux qui sont dans les zones de conflit. Le conflit sur les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur de la patrie, sont une source de tension supplémentaire.
La première étape pour Fayez Al-Sarraj dans sa bataille pour rétablir le pays passe par la formation de son gouvernement. Et pour cela, Al-Sarraj devra se livrer à un véritable exercice d’équilibriste, en tenant à la fois compte de l’efficacité et de la capacité de chacun à s’acquitter de son devoir ainsi que de la nécessité de réaliser l’intégration et l’équilibre géographique.
Les aspirations du peuple libyen sont grandes compte tenu de l’état catastrophique dans lequel il se trouve actuellement. Et le futur chef du gouvernement d’union nationale libyen est bien déterminé à impliquer l’ensemble du peuple libyen dans la recherche et l’application des solutions aux différents problèmes auxquels le pays est actuellement confronté.