Le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé dans une déclaration publiée mardi dernier, son inquiétude face à la situation sécuritaire en Libye, devenue, un sanctuaire pour les terroristes du monde entier.
Il a également appelé la communauté internationale à appuyer le pays et ses voisins du Sahel sur le plan de la sécurité et du renforcement de leurs capacités pour lutter contre les personnes et groupes terroristes liés à Al-Qaïda et remédier à toute situation propice à la propagation de l’extrémisme violent.
Les armes et les munitions non sécurisées sont largement disponibles en Libye, y prolifèrent et circulent librement, y compris parmi les groupes terroristes et extrémistes violents. Le pays est dans le même temps déchiré par une lutte fratricide entre des autorités reconnues par la communauté internationale basées dans l’est du pays et des autorités au pouvoir dans la capitale Tripoli, appuyées par des milices, notamment islamistes.
Dans ce contexte, la Libye est un terrain de choix pour le refuge et l’essor des groupes armés, dont les groupes djihadistes qui opèrent dans la région du Sahel, prévient le Conseil de Sécurité. C’est pour sensibiliser sur cette menace croissante au fur et à mesure que perdure la situation, et qui menace la stabilité de toute la région, que le Conseil de sécurité est monté au créneau.
L’organe exécutif de l’ONU a « engagé toutes les parties prenantes libyennes à signer l’accord politique et à s’employer à former rapidement un Gouvernement d’union nationale ». Il a également demandé aux Etats membres des régions du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb de coordonner leur action de prévention des menaces graves représentées par les groupes terroristes, de renforcer la coopération et la coordination en vue d’élaborer des stratégies globales, inclusives et efficaces propres à combattre les activités des groupes terroristes.