Deux avions de ligne d’Air France, qui assuraient des vols de Washington et de Los Angeles à destination de Paris, ont été déroutés, mardi soir après leur décollage des Etats-Unis en raison de menaces à la bombe anonymes.
Des menaces anonymes par téléphones ont évoqué la présence d’une bombe à bord d’un vol d’Air France, que l’explosion était imminente et qu’il fallait agir vite. Par mesure de précaution, et ayant des doutes sur le vol en cause, la compagnie aérienne Air France a décidé de demander l’atterrissage des deux appareils.
Un passager interrogé par la chaîne d’information américaine CNN a déclaré qu’il n’y avait pas eu de panique à bord, que les passagers avaient été informés après deux heures et demie de vol qu’ils allaient être déroutés « en raison de problèmes opérationnels ».
L’un des appareils a procédé à un atterrissage d’urgence à Salt Lake City dans l’Utah, tandis que le second s’est posé à Halifax, au Canada. Les passagers ont été évacués des appareils et ont patienté dans les terminaux pendant que les avions étaient inspectés par des maîtres-chiens. Aucun explosif n’a été retrouvé à bord des deux appareils.
Une enquête du FBI (Federal Bureau of Investigation) est en cours pour identifier la source de l’appel téléphonique. Les enquêteurs doivent également déterminer si une seule personne a appelé au sujet des deux appareils.
Cet incident montre à quel point le contexte est tendu, notamment dans le secteur aérien, entre les attentats du 13 novembre à Paris qui ont fait 129 morts identifiés et le crash d’un avion russe dans le Sinaï le 31 octobre dernier, avec 224 personnes à bord. Les deux attaques ont été revendiquées par l’organisation terroriste de l’Etat islamique qui vise la France et la Russie qui interviennent contre lui en Syrie.