Le Burkina Faso estime à plus de 30 milliards de FCFA les pertes directes enregistrées durant les quelques jours passés sous les commandes des putschistes du 16 au 23 septembre courant.
Selon Ouagadougou, outre les pertes en vies humaines et des blessés, la tentative de putsch a lourdement influé sur l’économie du pays avec la grève générale des travailleurs ayant entrainé la paralysie de l’ensemble des activités pendant une dizaine de jours.
Le Conseil des ministres tenu ce lundi dans la capitale burkinabé, fait noter que la tentative de coup d’Etat a occasionné des pertes économiques. Sur le plan de la trésorerie, les pertes directes s’élèvent à 30,80 milliards de francs CFA.
Au niveau des recettes douanières, le gouvernement de transition indiquent que les pertes sont chiffrées à environ neuf milliards sept cent treize millions cinq cent quarante mille quatre cent quinze (9 713 540 415) francs CFA. Les pertes fiscales, elles sont estimées à environ 11 milliards de francs CFA.
Au lendemain du putsch, les syndicalistes ont appelé à une grève générale. L’arrêt de travail a entraîné un ralentissement de la production dans les secteurs d’activités, particulièrement le secondaire et le tertiaire, avec des conséquences directes de moins 0,3% de croissance sur les finances publiques, a-t-on appris de source officielle.
Pour relancer l’économie de ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest, le conseil a instruit les ministres en charge du dossier à prendre les mesures idoines pour engager sans délai, les mécanismes de mobilisation de ressources pour boucler une année budgétaire équilibrée.