L’Allemagne a procédé à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur Volkswagen, le constructeur automobile qui est au cœur d’un scandale aux USA relatif au truquage des tests antipollution.
Dans le cadre de cette investigation, une commission a été mise en place. Celle-ci a prévu de se rendre très prochainement au siège du Volkswagen à Wolfsburg. D’après le parquet de Brunswick, il s’agit, à ce niveau, de collecter et d’étudier tous les renseignements et d’examiner plusieurs plaintes dans l’objectif d’identifier, dans les semaines à venir, les responsables de cette fraude. Par ailleurs, le gouvernement allemand a demandé aux autres constructeurs automobiles représentés outre-Rhin de fournir des données fiables de sorte à déterminer si les tests antipollution ont été manipulés sur le territoire allemand et, plus globalement, dans le continent européen.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Volkswagen paye très cher son forfait : mardi soir, son action valait 106 euros (117 dollars). Autrement dit, le cours de ses actions a baissé de 40 % environ en l’espace de deux jours. Résultat : sa valorisation boursière a reculé de plus de 25 milliards d’euros (27,5 milliards de dollars). Au-delà du constructeur automobile allemand, ce scandale a remis en question toute l’industrie automobile. Pour preuve, les cours des actions d’autres constructeurs se sont également effondrés : ainsi, Fiat Chrysler Automobiles a enregistré un recul de 6, 21 % et Ford et General Motors, des baisses respectives de 2,79 % et 1,93 %.
En dehors de l’Allemagne et des Etats Unis, des enquêtes ont été ouvertes au sujet de Volkswagen dans plusieurs autres pays industrialisés dont la Corée du Sud, l’Italie et la France.