Les 15èmes assises économiques du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), se sont ouvertes ce mardi 15 septembre, à Dakar, sur le thème : « RSE (responsabilité sociétale d’entreprise) et croissance inclusive ». Il s’agit de réfléchir sur la mise en place d’un mécanisme pérenne de prise en compte de la RSE par le Plan Sénégal Émergent (PSE).
« Le mécanisme doit permettre la création d’un observatoire sur les cadres d’intervention des différents acteurs. Il définira également chaque année les interventions qu’il faut faire », a annoncé Mayacine Camara, coordonnateur de la Planification et des politiques économiques à la direction générale de la planification.
« Pour lutter contre la pauvreté, il convient de réduire les inégalités sociales. Ce qui permettra d’enclencher la croissance inclusive », propose l’économiste Sidy Diop, vice-président de Microeconomix. « L’incitation fiscale peut pousser les entreprises à se lancer sur la RSE. Autrement dit, il faut accorder des faveurs fiscales aux entreprises qui acceptent de faire de la RSE. La réduction des inégalités de genre peut également stimuler la RSE », a-t-il indiqué, avant de précisé que « la RSE n’est pas une dépense, mais un investissement ».
« Les acteurs du monde des affaires doivent savoir initier des actions sociales pour leurs employés et pour les populations locales vivant dans les endroits où ils sont installés, a dit de son coté, Yan de Nanteuil, directeur général de la Société Générale de banques au Sénégal (SGBS). Selon Nanteuil, l’entreprise ne peut pas se désintéresser de son environnement de travail. « Les actions sociales de l’entreprise créent tout un système économique autour d’elle. L’investissement dans la santé des travailleurs est également un facteur déterminant pour leur inclusion financière », a ajouté le Dg de la SGBS.