Dans le cadre de leur coopération, Rabat et Bruxelles se sont convenus de dispositions visant à supprimer, entre autres, les droits de douane sur les produits agricole sur une période de dix ans.
Régie par l’accord sur la libéralisation réciproque en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche entré en vigueur en octobre 2012, la coopération entre le Maroc et l’UE évolue positivement selon les affirmations du Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement agricole sur les ondes de la « MAP ».
Au Maroc, l’agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l’économie de près de 14%, son impact socioéconomique est largement supérieur grâce, notamment, à ses effets d’entrainement à l’amont (intrants agricoles) et à l’aval (agro-industrie) et à travers la consommation finale des ménages.
Par son mode de gouvernance structuré et responsable, le Plan Maroc Vert a créé une nouvelle dynamique dans le secteur agricole en termes de croissance économique et constitue un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale.
Quant à l’UE, il importe de souligner que sa politique agricole a considérablement évolué ces dernières décennies pour aider les agriculteurs à faire face à de nouveaux défis, mais aussi pour répondre aux changements d’attitude de l’opinion publique. Grâce aux réformes successives, les agriculteurs peuvent désormais organiser leur production en fonction de la demande du marché et non des décisions prises à Bruxelles.
Somme toute, l’élan dans lequel sont inscrits les deux partenaires, à savoir Rabat et Bruxelles, stimule l’agriculture et, partant, la croissance économique sur leur zone d’influence.