Dans son édition du jeudi, le quotidien Il Corriere della Sera a rapporté que le gouvernement italien vient de mettre en vente cinq ports touristiques. Ce qui correspond à 2 500 places de bateaux et à une valeur de 50 millions d’euros (55 millions de dollars) au minimum.
Il s’agit des ports d’Arechi (sud de Naples), Capri, Roccella Jonica (Calabre), Portisco (Sardaigne) et Trieste (nord-est). Ils sont tous gérés par la société Invitalia sous tutelle du ministère de l’Economie. Normalement, les offres devaient être formulées avant le 13 juillet dernier. Mais, finalement, l’Etat italien a repoussé la date limite de leur dépôt à la fin de ce mois.
Pour ce qui est de Capri, port disposant de 300 places de bateau, la commune en détient déjà 51 % et devrait se porter acquéreur des 49 % restants. Par contre, un entrepreneur privé pourrait s’emparer de Portisco. A en croire le quotidien économique Il Sole 24 Ore, les ports italiens ne sont occupés qu’à moitié contrairement à ceux de France, de Grèce ou de Croatie, lesquels sont pleins à 90 %. Pourtant, 57 ports équivalents à 22 650 places sont en cours de construction sur le territoire italien nonobstant les plus de 85 000 places d’ores et déjà disponibles.
Dès son accession aux commandes en février 2014, le gouvernement de centre-gauche de Matteo Renzi avait déclaré son intention de privatiser plusieurs entreprises étatiques afin d’engranger 10 milliards d’euros (11 milliards de dollars). Selon des propos tenus en mai dernier par le ministre italien de l’Economie, Pier Carlo Padoan, ce programme de privatisations prendra fin l’année prochaine avec l’entreprise de contrôle aérien Enav et la société ferroviaire Ferrovie dello Stato.