Le gouvernement Matteo Renzi vient fêter son premier anniversaire ce qui constitue un moment propice pour faire son bilan.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que personne n’attendait Matteo Renzi à son poste aussi tôt. En effet, il n’avait pu devenir, en février 2014,premier secrétaire du Parti Démocrate (PD) que grâce à l’échec électoral de son prédécesseur, Pier Luigi Bersani. Et, au cours du même mois, il a accédé à la tête du gouvernement alors que l’ancien Président du Conseil, Enrico Letta, a été contraint à la démission quelques jours plus tôt. Mais, depuis, Matteo Renzi ne déçoit pas malgré les multiples défis à relever dont les scandales politiques, le chômage, la récession et l’immense dette publique.
Premier coup d’éclat de Matteo Renzi, c’est son succès aux élections européennes de mai dernier, où il a raflé 40 % des voix. Par la suite il a, peut-être écarté à jamais, Silvio Berlusconi de la scène politique en menant Sergio Mattarella, un des adversaires de l’ancien chef du gouvernement, à la présidence de la République. Pourtant, Matteo Renzi s’était engagé à impliquer l’ex-Cavaliere au choix du chef d’Etat s’il soutenait les réformes institutionnelles initiées par l’Exécutif. Un arrangement qui n’a servi qu’à mieux diviser le parti Forza Italia et l’électorat de droite.
Néanmoins, tout n’a pas été rose pour Matteo Renzi, notamment en matière qui ne sont pas entièrement concrétisées contrairement à ses promesses électorales. Mais il conserve sa popularité à cause de son bilan sur le plan de l’économie .Ainsi au cours de cette année, l’Italie fera son retour dans la croissance sans oublier que les commandes industrielles ont bondi de 5,8 % en l’espace d’un an. Ce qui a été suffisant pour que Matteo Renzi rassemble 40 % d’opinion favorable.