Dans son édition du jeudi, le journal « Les Echos » a indiqué que l’Egypte et la France sont en train de finaliser un accord portant sur l’achat d’avions Rafale de Dassault. Une opération estimée à 5 à 6 milliards d’euros (5,5 à 6,6 milliards de dollars).
Plus précisément, l’Egypte pourrait acquérir, auprès de la France, pas moins de 24 avions de combat de type Rafale ainsi qu’une frégate multi-mission FREMM. Actuellement, les deux parties règlent les derniers détails du plan de financement de cette opération. A ce propos, Paris devrait garantir une part des 5 à 6 milliards d’euros (5,5 à 6,6 milliards de dollars) que nécessite ce contrat, comme mentionné par les Echos. Toujours d’après la même source, le ministère français de l’Economie et des finances aurait consenti à ce que l’assureur-crédit Coface offre la garantie de cette opération à hauteur de 50 %. L’Egypte souhaitait que la France s’engage à garantir entre 80 et 90 % du montant des contrats hormis l’acompte, demande que l’Hexagone a catégoriquement rejetée.
A en croire Les Echos, le plan de financement de cette opération devrait être achevé au cours de cette semaine. Ensuite, un pool bancaire sera formé en particulier par les établissements financiers BNP Paribas, Crédit Agricole ou Société Générale.
Ce n’est qu’après tous ces préalables que Le Caire pourrait verser son acompte, estimé à 500 millions d’euros (550 millions de dollars). Cette étape est la plus déterminante dans la réalisation de cette opération au terme de laquelle l’Egypte pourrait devenir le premier pays étranger à importer le Rafale. En dehors du pays des pharaons, la France tente également de vendre son avion de combat à l’Inde et au Qatar. Mais, le marché est loin d’être conclu.