Lundi dernier, environ 20000 personnes ont pris part aux manifestations contre Pediga, le mouvement des patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident. Une semaine avant et seulement quelques jours après la série d’attentats terroristes perpétrés en France en début janvier, ces rassemblements ont drainé beaucoup plus de monde .Près de 100000 manifestants ont participé à divers rassemblements dans le pays pour militer pour la tolérance.
D’après des chiffres émanant de la police, quelque 10 000 personnes ont manifesté à Munich devenue le théâtre d’une forte mobilisation depuis déjà quelques semaines. Néanmoins, les manifestants étaient deux fois moins nombreux lundi dernier qu’une semaine auparavant.
Pour ce qui est des autres villes de la Bavière, environ un millier de manifestants se sont rassemblés à Wutzbourg et Nuremberg, d’après des informations relayées par l’agence de presse allemande DPA. En dehors de cette région, 6 000 personnes ont défilé dans les principales artères de Magdebourg, ville située en ex-RDA. De même, des manifestations ont eu lieu à Berlin et Düsseldorf, deux grandes villes de l’ouest de l’Allemagne.
Pendant ce temps, les partisans de Pediga ne sont pas restés inactifs. Le rassemblement prévu à Dresde suite à l’appel de ce groupe a été carrément interdit pour cause de « risque terroriste concret».L’occasion pour les principaux leaders de ce mouvement d’assurer leur détermination à reprendre leurs activités. A en croire les responsables de Pediga, le risque terroriste n’était rien d’autre qu’une « menace de mort » proférée contre Lutz Bachmann, qui fait partie des organisateurs de ce groupe anti-islamique.