Avec un déficit public supérieur aux 3 % en 2014, la Belgique n’a pas pu respecter les limites exigées par le Pacte de stabilité et de croissance de l’Union Européenne (UE), comme relayé lundi par la presse belge. Pour cause, un dérapage des comptes a été constaté au niveau des régions.
D’après le quotidien économique néerlandophone De Tijd, le déficit public belge en 2014 pourrait atteindre les 3,3 %.Et, sur base des derniers chiffres à la disposition du gouvernement belge, cet indicateur économique serait supérieur à 3 %. Le même journal a indiqué que les trois régions belges, la Flandre, la Wallonie et Bruxelles, seraient responsables de ce dérapage et non les dépenses publiques.
Pour rappel, c’est à peine en juin que ce royaume arrivait au bout de la procédure de déficit excessif en retombant sous les 3 % de déficit budgétaire comme l’imposent les dispositions budgétaires européennes. Néanmoins, ce royaume faisait partie des pays européens interpellés fin novembre dernier par la Commission de l’UE, qui décelait suite à l’examen de son projet de budget 2015 un « risque de non-conformité ». Il faut noter que les cas de non-conformité sont théoriquement passibles de sanctions financières. Mais, dans la pratique, celles-ci n’ont jamais été infligées, jusqu’a présent, à un aucun Etat européen.
La Commission européenne a particulièrement repris la Belgique à propos du niveau de sa dette. Selon les prévisions de cette instance, cette dette représenterait 107,3 % du PIB en 2014 et 107,8 % en 2015. Pourtant, il est recommandé aux pays européens de tendre vers un plafond de 60 % du PIB. La Commission de l’UE va statuer sur cette question au cours du prochain mois de mars, le temps que cette instance entre en possession des chiffres définitifs de 2014.