Une infirmière, de retour de Sierra Leone, a été testée positive au virus de l’Ebola lundi au Royaume-Uni. Elle a été immédiatement placée en isolement dans un hôpital de Glasgow, en Ecosse. Les autorités estiment très faible le risque de contaminer une autre personne étant donné la rapidité avec laquelle elle a été diagnostiquée.
L’infirmière est arrivée dimanche à l’aéroport d’Hearthrow à Londres par un vol de la British Airways qui a fait escale à Casablanca. Elle a été admise à l’hôpital lundi matin après s’être sentie mal et placée en isolement dans la matinée. Elle ne montre pour l’instant pas de signes cliniques inquiétants mais devrait être transférée le plus rapidement possible à Londres dans une unité spécialisée du Royal Free Hospital où avait déjà été soigné cet automne un infirmier bénévole britannique contaminé par le virus Ebola en Sierra Leone. Les autorités écossaises estiment que la patiente n’a été en contact qu’avec une seule autre personne depuis son retour à Glasgow mais, par précaution, cherchent tout de même à entrer en contact avec tous les passagers qui se trouvaient dans les avions qu’elle a pris.
Alors que le cap des 20 000 cas enregistrés a été franchi, selon le dernier bilan actualisé publié lundi par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés ( Sierra Leone, Libéria et Guinée), il s’agit du premier cas d’Ebola à être diagnostiqué au Royaume-Uni. Loin de céder à la panique, les autorités du pays présentent ce cas comme un exemple de l’efficacité de leur préparation pour empêcher une expansion de l’épidémie dans le pays.