Angelino Alfano ministre italien de l’Intérieur, a dressé le bilan de l’opération Mare Nostrum qui a laissé place au projet Triton sous la responsabilité de l’Union Européenne.
Officiellement, l’opération Mare Nostrum est close depuis mi-octobre dernier. En un an de mise en œuvre, il y a eu, selon le bilan dressé par M. Alfano, 558 interventions dans ce cadre. En effet ,728 trafiquants ont été mis aux arrêts et six navires, arraisonnés. D’après la même source, au cours de la même période,2 137 noyés et disparus en mer ont été enregistrés. Actuellement, ce type d’opérations se poursuit dans le cadre du projet européen Triton. Il nécessite six navires et trois aéronefs pour un coût mensuel de 3 millions d’euros (4 millions de dollars), soit trois fois moins que Mare Nostrum. Raison pour laquelle le Président du Conseil italien, Matteo Renzi, avait milité vainement, notamment en direction de la Commission de l’UE, en faveur de la poursuite de cette opération.
A ce propos, le chef du gouvernement italien a été sévèrement critiqué par certains de ses détracteurs. Ainsi, Maurizio Gasparri, proche de Sylvio Berlusconi, n’a pas hésité à le traiter d’« aspirateur à clandestins ». De son côté, Beppe Grillo du Mouvement 5 étoiles a carrément lancé un appel à « rejeter les immigrés à la mer ». Et, selon les termes de Matteo Salvini, de la Ligue du Nord, à « renvoyer ces clandestins chez eux ».
Comme si cela ne suffisait pas, l’extrême-droite a organisé des manifestations à répétition devant les foyers d’accueil des migrants à Rome qui en compte une centaine, où 45000 migrants sont logés.
1 comment
Vous etes fou ou quoi???
Vous utilisez des guillemets pour une phrase jamais prononcé par Beppe Grillo!
Rejeter les immigrés à la mer?
Le tweet était
« Chi entra in Italia con i barconi deve essere identificato, i profughi vanno accolti, gli altri, i “clandestini” rispediti da dove venivano »
qui on peut traduire comme
« Ceux qui entrent en Italie avec les barges doivent être identifiés, les réfugiés devraient être acceptées, les autres, les « illégales » renvoyés d’où ils viennent »