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La Grande-Bretagne contre la corruption en Ouganda

Le DFID, Agence d’aide au développement britannique mettra dans les cinq prochaines années la somme de 30 millions de livres sterling, soit 39 millions d’euros dans la lutte contre la corruption administrative en Ouganda. L’annonce a été faite jeudi par le Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi.

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Cette aide intervient alors que l’administration ougandaise souffre d’une corruption généralisée. Pour Alison Blackburn, haut-commissaire britannique en Ouganda, l’objectif majeur de cette aide est d’accroître les risques des administrateurs corrompus, par la pénalisation administrative de certains de leurs comportements et la confiscation possible de leurs avoirs. Il a souligné aussi le fait que ce financement poursuive le but d’appuyer le régime ougandais dans ses efforts de lutte contre la corruption et l’instauration d’un régime de transparence.

Selon un communiqué ministériel, le fonds transitera par le service national de lutte contre la corruption et d’instauration d’un régime de transparence. Par la suite le Bureau du contrôleur général, la Commission parlementaire sur les comptes publics, la Commission des services publics, le Département d’enquête criminelle et de renseignement de la police, le Directoire du Parquet, l’Autorité de renseignement financier nouvellement créée, et la Division de lutte contre la corruption de la Haute Cour d’Ouganda, bénéficieront de ces fonds afin de travailler ensemble sur les questions liées à la sanction administrative, les investigations pénales et même les jugements devant les tribunaux.

La corruption fait perdre des sommes importantes à l’Ouganda, dilue l’efficacité des structures et interdit l’avènement des investisseurs. Autant de raisons qui obligent ce pays à mettre en place un dispositif règlementaire, de nature à dissiper toute intention en ce sens.

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