Le cambriolage, lié à la croissance de la délinquance, accroît le sentiment de vulnérabilité dans les ménages au Luxembourg.
D’après le Statec, respectivement 10 et 5% des ménages ont fait l’objet d’un cambriolage ou d’une tentative infructueuse du même scénario lors des cinq années précédentes. Inquiétée par ces chiffres, la population vit dans une peur constante.
Un autre phénomène ajoute son lot au stress de ces ménages et renforce le sentiment d’insécurité, celui de l’addiction à l’alcool et au cannabis.
Selon les derniers chiffres connus, extraits du rapport Relis (Réseau luxembourgeois d’information sur les drogues et les toxicomanies), le nombre d’usagers problématiques de drogues équivalait à 4 739 personnes en 2012. Un chiffre qui a pris de l’ampleur depuis cette date.
Le problème d’insécurité que rencontre le Luxembourg sur le plan interne est en inadéquation avec son rôle au niveau externe. En sa qualité de membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), il a toujours été impliqué dans des nombreuses missions de paix, en particulier en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan et ce, dans le cadre des missions internationales de l’ONU et de l’OTAN.
Ainsi, pour de nombreux critiques, ce pays doit être en mesure de rassurer sa population en mettant en œuvre les moyens nécessaires pour stopper la délinquance, encore aggravée par le phénomène national lié à l’alcoolisme et au cannabis.
En attendant une réaction efficace du gouvernement, chaque Luxembourgeois a la responsabilité de sa sécurité, c’est du moins ce que laissent comprendre certaines sources locales.
Face à cette peur qui rode autour du Grand Duché, les autorités ne tarderont certainement pas à réagir puisqu’elles constituent les projecteurs de toute la Communauté internationale, particulièrement de l’Union Européenne.