Les projecteurs de l’Assemblée nationale constituante (ANC) tunisienne seront, dans deux jours, braqués sur la problématique de la violence faite aux femmes afin de consacrer l’article 46 de la Constitution de l’Etat qui « s’engage à protéger les droits acquis de la femme, les soutient et œuvre à les améliorer ».
Autrement dit, il garantit l’égalité des chances entre la femme et l’homme pour assumer les différentes responsabilités et dans tous les domaines. Il œuvre également à réaliser la parité entre la femme et l’homme dans les conseils élus. Enfin, la Tunisie prend les mesures nécessaires afin d’éradiquer la violence contre la femme.Considérée comme une plaie sociale, cette violence comprend les coups, les sévices sexuels et les harcèlements subis par les femmes. D’après les données d’une source tunisienne, 47,6% des femmes âgées de 18 à 64 ans ont été victimes de ces pratiques.
Les logiques qui ont servi et qui, de manière prédominante, continuent de servir à masquer ces violences en Tunisie sont diverses .D’un côté, l’argument religieux est mis en avant pour camoufler les viols ou autre type de comportement abusif dans les foyers, de l’autre, le handicap que le corpus juridique connaît, entrave l’épanouissement des femmes.
En effet, l’incapacité des autorités à créer les conditions d’un renforcement de la capacité d’agir et à éliminer les discriminations entraîne des conséquences durables pour les femmes et les fillettes.
Malgré les risques et les difficultés, des militantes et militants continuent, dans le monde entier, à mener campagne en faveur des droits des femmes et à se battre contre la discrimination et l’impunité.
Des communications sur l’image de la femme dans les médias tunisiens seront au programme pour rehausser la valeur de celle-ci.