Samedi dernier, des secouristes italiens ont fait la énième découverte macabre, au large de l’île de Lampedusa, de 18 migrants sur un bateau et un dernier a succombé lors de l’opération de sauvetage.
Ces décès dont dus, selon les secours italiens, à des gaz d’échappement toxiques émanant du même bateau. Une version différente de celle des autorités maltaises, estimant que ces migrants auraient été piétinés lors d’une bousculade au moment de l’intervention des secours de cette embarcation qui comptait à son bord, entre 400 et 600 migrants. Un cargo danois l’avait localisée alors qu’il naviguait sur les eaux entre la Libye et l’île de Lampedusa à environ 80 milles (148 km).
C’est alors que les militaires maltais ont immédiatement sollicité l’aide des garde-côtes italiens pour procéder au sauvetage des demandeurs d’asile. Par la suite, les corps des disparus ont été acheminés dimanche vers Malte. Quant aux survivants, ils ont été transférés en Italie. Dans ce groupe, deux hommes ont dû être hospitalisés à Palerme (Sicile) après avoir été retrouvés dans un état critique.
Ce n’est pas la première fois que de tels drames surviennent. Pas plus tard qu’au début de ce mois, environ 45 migrants ont été découverts morts asphyxiés dans la cale de leur navire, dont le compartiment a été fermé à clé par les passeurs. Par ailleurs, un cargo, le City of Sidon, a accosté samedi à Port Empedocle en Sicile, avec, à son bord, 61 migrants. Ces derniers sont les survivants du naufrage d’un bateau survenu jeudi dernier et qui comptait 102 passagers.