Le gouvernement luxembourgeois veut apporter des solutions concrètes pour les jeunes des 16–24 ans sans emploi. A partir de jeudi, des aides spécifiques ont commencé à être octroyées à cette catégorie.
En clair, Nicolas Schmit et Claude Meisch, respectivement ministres luxembourgeois du Travail et de la Jeunesse, ont lancé jeudi au Luxembourg un plan européen à cet effet. Celui-ci prévoit de proposer aux 16–24 ans enregistrés à l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM), une solution adaptée à leur cas dans les quatre mois. Soit une offre d’emploi, une formation qualifiante en supplément ou un « projet d’activation », c’est-à-dire un processus de définition des attentes des sans-emplois, suivi d’une mise en condition dans l’espoir qu’ils s’adaptent au marché de l’emploi.
Chacune des trois solutions a été placée sous la responsabilité de différentes structures .La première sera suivie par l’ADEM ; la seconde, par les actions locales des jeunes et le service de formation professionnelle, et la dernière, par le Service national de la jeunesse. Malgré la bonne organisation de ce plan, le ministre de la Jeunesse se veut prudent.
« Cette garantie aux jeunes n’est pas la garantie pour un emploi, mais, c’est à la fois une prise de responsabilité des politiques envers le chômage des jeunes, et aussi une prise de responsabilité des jeunes vis-à-vis de l’emploi », prévient M.Meisch.
Au-delà du Luxembourg, l’aide aux jeunes chômeurs est une priorité de l’UE. Ainsi, Bruxelles a-t-elle déboursé 6 milliards d’euros (8 milliards de dollars) pour la mise en œuvre de ce plan européen.Mais, de ce pactole, le Grand-Duché ne touchera rien, vu que cette aide est réservée aux Etats-membres de l’UE dont le taux de chômage des jeunes dépasse les 25 %. Selon Statec, cet indicateur n’est que de 11,3 % au Luxembourg.
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