Israël a vivement réagi dimanche, à l’attentat la veille contre le Musée juif de Bruxelles qui a coûté la vie à trois personnes dont un couple de touristes israéliens en visite dans la ville.
Cet attentat a été l’occasion pour les dirigeants et les médias israéliens de condamner ce qu’ils appellent une montée de l’antisémitisme en Europe. Le président israélien Shimon Peres et le bureau israélien du centre Simon Wiesenthal ont appelé les dirigeants européens à davantage d’efforts dans la lutte contre toutes les formes d’antisémitismes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné l’ardeur de certains européens à condamner les constructions israéliennes à Jérusalem-Est et le soutien européen à l’unité interpalestinienne alors que l’un des éléments de cette unité, le Hamas, est considéré  comme une organisation terroriste et appelle à une destruction de l’Etat d’Israël. Il a également dénoncé la faible condamnation de l’attentat par les pays européens. Selon lui, le Premier ministre belge Elio Di Rupo est le seul dirigeant européen à lui avoir téléphoné à propos de cet attentat. Benjamin Netanyahu lui aurait proposé une collaboration de son pays à l’enquête. A ce point des investigations, les enquêteurs ne peuvent affirmer si l’auteur de l’attentat a agi seul  ou s’il est affilié à un groupe organisé, ni même s’il s’agit d’un acte terroriste  antisémite.
Selon l’Agence juive, un organisme paragouvernemental chargé de l’immigration de juifs en Israël, les mesures de sécurités du Musée juif de Bruxelles étaient loin d’être satisfaisantes. Les trois morts dans l’attentat sont Emmanuel et Myriam Riva, respectivement 54 et 53 ans, venus faire du tourisme à Bruxelles, et une Française et un Belge grièvement blessé se trouvait dans un état critique.