L’Organisation pour la Coopération et le développement économiques (OCDE) a publié, en début de semaine, un rapport sur la migration en Europe. Jean-Christophe Dumont, responsable de la division migration internationale de cette organisation, a ressorti que les flux migratoires vers la Belgique ont baissé de 6 % en 2012, comparativement à l’année précédente.
Le document rédigé par l’OCDE a décrit quelques traits caractéristiques de la migration actuelle en direction de la Belgique, constatant notamment qu’elle est « très hétéroclite ». Pour preuve, les migrants français, qui ont été 13 000 à entrer dans le Royaume en 2012, constituent le principal contingent européen, devant la Roumanie et les Pays-Bas. A côté, des flux migratoires en provenance du Maroc ont été enregistrés, malgré leur baisse de 30 % entre 2011 et 2012.
Simultanément à ce rapport sur la migration, l’OCDE vient de rendre publique une étude sur l’impact économique et fiscal de l’immigration. A en croire M. Dumont, ce dernier document est on ne peut plus clair : la Belgique figure parmi les Etats « où la performance des immigrés sur le marché du travail est la moins favorable ».Ajoutant que « cette étude estime que des recettes fiscales supplémentaires pourront entraîner l’augmentation du PIB d’environ 1 %, si l’écart entre le taux d’accès à l’emploi des personnes nées en Belgique et des personnes nées en dehors des frontières était comblé ».
A noter que le cas de la Belgique a donné la progression, envisagée la plus importante du PIB. En guise de conclusion, ce cadre de l’OCDE a appelé à comprendre « que les politiques d’intégration constituent un investissement ».
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