En Allemagne, l’autoproduction d’électricité ne cesse de prendre de l’ampleur, sans doute à cause de multiples avantages de ce mode d’approvisionnement en source d’énergie.
D’antan, l’approvisionnement maison en électricité était prisé par les industriels. Mais, de plus en plus de PME, d’écoles, de centres hospitaliers et de particuliers optent pour ce procédé économique. Ainsi, 50 terrawatt-heures des 600 consommés chaque année en Allemagne sont-ils autoproduits, ce qui équivaut à une part de 8 %. Mieux, à ne considérer que le secteur industriel, cette proportion atteint 20 % d’après la fédération des consommateurs d’énergie et celle des chambres de commerce.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce succès n’est pas fortuit : d’abord, l’électricité faite maison n’est pas taxée contrairement à celle achetée auprès d’un tiers ; ensuite, l’impôt sur les renouvelables – instauré dans le but de subventionner les énergies propres – ne touche pas le courant autoproduit.
Ces avantages fiscaux représentent des économies importantes pour certaines entreprises de la place. A titre d’exemple, à en croire son patron, Kurt Bock, le chimiste BASF évite de débourser 500 000 euros (666 000 dollars) de factures d’électricité – taxes comprises – en autoproduisant son énergie dans ses installations de Ludwigshafen.
Dans le même ordre d’idées, le constructeur automobile Daimler n’a pas hésité à investir plus de 40 millions d’euros (53,3 millions de dollars) pour équiper sa centrale à Sindelfingen-son principal site de production-d’une nouvelle turbine à gaz. Résultat : sa production d’électricité a augmenté de 44 %.
D’après une enquête effectuée l’année dernière par les Chambres de commerce auprès d’environ 2 400 entreprises, plus de 50 % de celles-ci sont en train ou envisagent d’autoproduire leur électricité. En dehors des aspects financiers, les entreprises interrogées ont également brandi, comme argument, la sécurité de l’approvisionnement.
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L’électricité autoproduite, est ensuite autoconsommée sur place et qui ne transite plus par le réseau, c’est clairement l’avenir à moyen terme, car le transport par le réseau majore fortement le prix. Ainsi en France par exemple, pour un particulier, le transport par le réseau électrique c’est 50% du montant de la facture et les taxes, 20%. Chacun peut ainsi comprendre que si l’on utilise des panneaux solaires et qu’on les relie à une unité de stokage individuelle, on devient autonome, on se coupe du fil à la patte d’EDF, ce faux ami. De plus les raisons de se méfier des réseaux électriques à cause des champs électromagnétiques qu’ils produisent ne manquent pas, cancer et malformations congénitales, notamment, ainsi l’autisme proviendrait d’une exposition de la mère, à un moment clé de la gestation, quelques minutes seulement lors d’une migration de neurones, à un champ électromagnétique perturbateur ou à deux champs électromagnétiques en interférence, le TGV, sous ce rapport est tout particulièrement suspecté, avec une puissante ligne électrique dissimulée sous le plancher des wagons, donc souvent à moins d’un mètre des sièges des passagers…c’est totalement irresponsable, d’autant qu’une protection de la ligne par du mu-métal apporterait une réponse efficace, crédible, à ce problème.
Les réseaux électriques sont condamnés, l’autoproduction et donc l’autoconsommation et le stockage individuel sont l’avenir. Les sociétés somme EDF son condamnées à la disparition pure et simple, et les graves difficultés financières des électriciens allemands, le démontrent déjà.