Selon une étude menée par le syndicat professionnel allemand IG Metall, environ 70 % des salariés allemands sondés, veulent travailler 35 heures ou moins.
Cette enquête a été effectuée auprès de 500 000 employés, adhérents ou non à IG Metall. De manière plus détaillée, 45 % des personnes questionnées préfèrent la semaine de travail de 35 heures tandis que 18,5 % des sondés souhaitent une durée de travail hebdomadaire comprise entre 21 et 34 heures. Enfin, les 4,8 % restants veulent encore moins que le seuil précédent comme durée de travail hebdomadaire.
A titre d’information, 17,9 % de ces personnes travaillent présentement 35 heures par semaine et 9 % moins. A l’occasion de la présentation des résultats de cette enquête à Francfort, le président d’IG Metall, Detlef Wetzel, a déclaré que « les gens veulent un nouvel équilibre entre travail et vie privée ». Egalement présente à cette conférence, la ministre du Travail Andrea Nalhes n’a pas caché sa surprise par rapport à l’importance de ce chiffre.
Cette étude a également révélé que 78 % des salariés estiment être à même de s’adapter à la flexibilité demandée par leurs employeurs. Sur ce point, IG Metall a voulu être très clair en exigeant que cette flexibilité, qui signifie simplement la disponibilité même en dehors des heures de service, soit réciproque.
L’Allemagne est loin d’être le seul Etat européen confronté à ce type de question .Ainsi, selon une enquête parue mardi en France, environ 67 % de salariés européens affirment être sollicités par leurs employeurs en dehors de l’horaire de travail.
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