Désormais, les opérateurs de téléphonie en Irak auront accès à des fréquences de troisième génération (3G), suite à l’annonce faite lundi, par le gouvernement, mais sans s’exprimer sur les modalités d’attribution.
« Le secrétariat général du conseil des ministres annonce approuver le fait d’accorder aux compagnies de téléphonie mobile opérant en Irak, le droit d’utiliser les fréquences de 3è génération », a déclaré l’Exécutif par voie de communiqué. C’est depuis longtemps, que les compagnies de téléphonie attendaient cette possibilité.
En effet, les trois premiers opérateurs du pays ont souvent décrié le retard qu’accuse l’Irak dans le domaine des télécommunications. Jusqu’à présent, ce pays demeure dans la deuxième génération de téléphonie mobile. Autrement dit, il n’est possible que de passer des appels, d’envoyer des messages et de consulter des portails web basiques. Mais, grâce à la 3G, la population pourra jouir de meilleurs débits.
En outre, la transmission d’importants volumes de données à l’instar des sites internet, des téléchargements de fichiers musicaux ou des vidéos, de la télévision et de la visiophonie, se feront sans difficultés. Raison pour laquelle le directeur général de l’opérateur Asiacell, Amer Sunna, n’a pas caché sa satisfaction en déclarant que « nous attendions cette annonce, c’est une bonne nouvelle pour nous ».
Les fréquences 3G sont couramment utilisées dans la majorité des pays occidentaux. Et, même en Asie et au Proche-Orient, cette technologie est assez vulgarisée. D’ailleurs, certains Etats de ces deux dernières régions, sont en pleine transition vers les fréquences de quatrième génération (4G), qui offrent encore plus d’avantages. Il était donc grand temps que l’Irak se mette un tant soit peu à jour. A noter que les fréquences de cinquième génération (5G) sont en train d’être testées. Dans un avenir proche, certains pays disposeront de cette pointe de la technologie mobile.
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