Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a dévoilé vendredi son plan d’économies, censé notamment stimuler la croissance.
En fait, M. Renzi a annoncé certaines décisions prises le même jour en conseil des ministres et entrant dans ce cadre. Ainsi, à dater du prochain mois de mai, 10 millions de personnes gagnant entre 8 000 et 26 000 euros (10 666 et 34 666 dollars) bruts l’année bénéficieront d’une baisse d’impôt de 80 euros (10,6 dollars) par mois et d’une réduction de 10 % des charges sur leur travail.
Du coup, il fallait bien adopter des mesures d’économies afin de couvrir ces efforts, ce que l’Exécutif s’est empressé de faire.Le chef du gouvernement italien les a chiffrées à 6,9 milliards d’euros (10,2 milliards de dollars) sur l’année en cours et 15 à 17 milliards d’euros (20 à 22,6 milliards de dollars). Plus en détail, il va procéder à des coupes  budgétaires de 2,1 milliards de dollars (2,8 milliards de dollars) dans les ministères ainsi que les institutions locales et régionales.
A noter que, lors de cette opération, le budget du ministère de la Défense sera réduit à hauteur de 400 millions d’euros (533,33 millions de dollars). Dans le même ordre d’idées, 900 millions d’euros (1,2 milliard de dollars) devraient être épargnés par le biais de mesures de sobriété dans les administrations publiques, dont la réduction des espaces par employé dans les bureaux  de l’administration publique et la vente d’une partie du parc automobile des services de l’Etat.
M. Renzi a confirmé le plafond de la rémunération des chefs d’entreprises publiques fixé à 240 000 euros (360 000 dollars) par an. Dans le même cadre d’autsérité, il entend économiser 100 millions d’euros (133 millions de dollars) en abolissant les provinces et 300 millions d’euros (400 millions de dollars) pour  lutter  contre la fraude fiscale.