Bien que le contexte économique du pays semble favorable, les autorités italiennes ont formellement sollicité auprès de l’Union Européenne, le report du retour à l’équilibre budgétaire en 2016.
« Malgré des signaux positifs, la reprise économique est encore fragile et la situation sur le marché du travail encore difficile ». Des propos du ministre italien de l’Economie, Pier Carlo Padoan, pour justifier la position du gouvernement sur la question du retour à l’équilibre budgétaire. Il a souligné que « le report était dû aussi au remboursement des créances de l’Etat à l’endroit de plusieurs entreprises ».Bien qu’ayant assuré des services pour le compte de l’Etat, celles-ci n’avaient pas été, jusqu’à présent, rémunérées. Dettes que le gouvernement de Matteo Renzi a commencé à épurer dès son arrivée aux commandes en février dernier.
Cette équipe exécutive a également annoncé, le mois dernier, le lancement d’un plan de relance financé partiellement par le déficit et censé stimuler la récente reprise économique de l’Italie. Une initiative par rapport à laquelle certains observateurs se sont montrés sceptiques, compte tenu des engagements de la troisième économie de la zone euro dans le cadre du Pacte de stabilité.
Le Sénat italien a approuvé jeudi, le programme économique du gouvernement, qui contient le report du retour à l’équilibre budgétaire à 2016. Les autorités italiennes s’attendent à une croissance de 0,8 % pour 2014. Moins optimiste, le FMI table plutôt sur 0,6 %. De plus, le gouvernement entend contenir le déficit public à 2,6 % sur le même exercice. Ce qui, en cas de réalisation, sera un meilleur chiffre qu’en 2013 (2,8 %).
Categories
Business