Dimanche dernier, Kuwait National Petroleum Co. (KNPC) a fait d’une pierre deux coups : après avoir conclu un contrat avec des consortiums internationaux en vue de la modernisation de deux de ses raffineries, cette firme publique a, par la même occasion, lancé des appels d’offres pour la construction d’une raffinerie supplémentaire.
12 milliards de dollars, c’est le montant du contrat que la KNPC vient de signer avec les consortiums internationaux constitués du britannique Pterofac, de l’américain Fluor et du japonais JGC Corp. La compagnie koweitienne était représentée par son PDG, Mohamed al-Mutairi alors que les consortiums signataires sont, en majorité, complétés par des entreprises sud-coréennes.
D’après les clauses du contrat, ces travaux de modernisation prendront fin d’ici le premier semestre 2018. A noter qu’au montant global de cette initiative, il faut ajouter plus d’un milliard de dollars en considérant les contrats secondaires.
Les deux raffineries à moderniser, (celles de Mina al-Ahmadi et de Mina Abdallah), seront dotées de 37 unités de traitement supplémentaires. Grâce à cet équipement, elles dégageront moins de souffre et de carbone. Ces deux unités pétrolières produisent actuellement un total de 730 000 barils/ jour. Après leur modernisation, cette capacité de production combinée sera portée à 800 000 b/j. En parallèle, la raffinerie de Chuaïba, qui produit actuellement 200 000 b/j, s’arrêtera après la fin des travaux susvisés.
Hormis cela, la KNPC entend ériger une nouvelle raffinerie d’une capacité de production de 615 000 b/j. Un projet dont le coût est estimé à 15 milliards de dollars. Pour ce faire, la KNPC a lancé, dimanche dernier, des appels d’offres y afférents. Elle devrait être inaugurée en 2019, date à laquelle la capacité de production koweitienne de pétrole atteindrait 1,4 million de b/j, qui sera essentiellement destinée aux marchés européens et asiatiques.
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