D’après les statistiques de l’Agence française pour les investissements internationaux en France (AFII), des structures italiennes ont initié pas moins de 63 projets au cours de l’année dernière. Des investissements très bénéfiques pour l’Hexagone.
La présence des industriels italiens en France est tellement évidente. A titre d’illustration, l’italien Barilla, qui a récemment installé une ligne de production de pâtes supplémentaire à Saint-Vulbas dans l’Ain, a créé 40 emplois à cette occasion. Du côté de Metz en Lorraine, son compatriote Granarolo est actuellement en train de procéder à 15 recrutements pour le compte de sa fromagerie Copidal. Et, prochainement, Iveco, le constructeur automobile faisant partie du groupe italien Fiat, va lancer la production d’autobus écologiques à Annonay (Rhône-Alpes),avec quelques 200 postes de travail à pourvoir.
Ainsi, peut-on dire qu’en 2014, les industries italiennes sont tout autant intéressées par la France que l’année précédente. Sur cette dernière période, elles ont créé 2 100 emplois, ce qui dégage une croissance de 17 % en comparaison à 2012, ce qui constitue un record en matière d’investissements internationaux sur la dernière décennie.
A en croire l’ambassadeur de France en Italie, Alain le Roy, « le pacte de responsabilité présenté le 14 janvier dernier est un élément essentiel de cette attractivité », a-t-il déclaré. A côté de cela, le gouvernement français a également mis en place le crédit-recherche, mécanisme par lequel les sociétés étrangères peuvent retrancher de leurs impôts 30 % de leurs charges en recherche et développement. Ces conditions ont particulièrement poussé le groupe pharmaceutique Sorin à s’établir sur le territoire français. Et, rien qu’en l’espace de 5 ans, il y a créé 500 postes de chercheurs.
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