Mardi, le gouvernement a revu à la baisse, sa prévision de croissance estimée pour cette année à 0,8 %.Ce réajustement a été validé à l’issue d’un Conseil des ministres.
« Nous estimons la croissance à 0,8 % contre une précédente prévision de 1 % », a indiqué le Premier ministre italien, Matteo Renzi, au terme de cette réunion. La même autorité a avoué que cette prévision de croissance a été adoptée très prudemment. Pour cause, le Fonds Monétaire International (FMI) table, pour sa part, sur 0,6 % pour la croissance du PIB italien en 2014. La prévision de croissance de l’institution de Bretton Woods a été rendue publique hier.
En dehors des questions relatives à la croissance, le chef du gouvernement italien a réitéré son engagement de diminuer les impôts sur le revenu pour 10 millions de personnes touchant des revenus annuels inférieurs à 25 000 euros (33 333 dollars) brut, annoncé il y a quelques semaines. Cette réduction fiscale entraînera une hausse des revenus nets des bénéficiaires, soit 80 euros (106,6 dollars) par mois.
Pour ce faire, l’Etat italien déboursera 6,7 milliards d’euros (8,9 milliards de dollars), 4,5 milliards d’euros (6 milliards de dollars) provenant des économies dans les dépenses publiques et 2,2 milliards (2,9 milliards de dollars), de l’augmentation des impôts sur les opérations financières de la Banque d’Italie et de celle constatée dans les recettes de la TVA.
Pour ce qui est des détails sur ces économies, ils feront l’objet d’une décision à adopter par l’Exécutif italien le 18 avril courant. Parmi ces mesures, on peut citer, entre autres, la limitation des rémunérations des dirigeants publics. Désormais, celles-ci ne pourront excéder les 230 000 euros (306 000 dollars) bruts l’année, soit ce que gagne le chef d’Etat italien. A en croire M. Renzi, ce plafonnement pourrait rapporter à l’Etat italien entre 350 et 400 millions d’euros (466 et 533 millions de dollars).
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