Le ciel allemand a été quelque peu paralysé jeudi par une grève dans le secteur des services publics, du personnel au sol de 7 aéroports. Mais, dans l’après-midi, tout est rentré dans l’ordre.
Ce mouvement a été initié suite à l’appel de Verdi, le puissant syndicat allemand des services. Prévoyantes, certaines compagnies ont annulé des vols dès la veille et, de ce fait, prévenu leur clientèle. C’est le cas de Lufthansa, qui a annoncé mercredi la suppression de 600 vols environ, dont, en majorité, des lignes intérieures et européennes. D’autres transporteurs aériens ont été beaucoup moins perturbés par la grève. Ainsi, Air Berlin n’a eu que 6 vols à annuler et, encore moins pour Air France, avec un vol d’annulé. De son côté, Alitalia n’a même pas eu à supprimer certaines lignes.
En fait, le personnel au sol des aéroports concernés par la grève – Francfort, Cologne-Bonn, Düsseldorf, Hambourg, Hanovre, Munich et Stuttgart – comme des milliers d’autres employés dans les services publics réclament une revalorisation de leurs rémunérations. A titre d’exemple, plus de 9 000 salariés de Fraport, l’ancien gestionnaire de l’aéroport de Francfort, sont toujours payés suivant la grille salariale du service public bien que cette entreprise ait déjà été privatisée.
Cette protestation a mobilisé, mardi dernier, dans toute l’Allemagne, 50 000 personnes et 40 000 le lendemain. De quoi en réjouir les promoteurs. « J’espère que les employeurs comprendront le signal », s’est satisfait Frank Bsirske, le responsable de Verdi.
Juste à la fin de la grève, Lufthansa, qui a été principalement touchée par ce mouvement, a déclaré, par voie de communiqué, que les compagnies de son groupe « ont retrouvé une activité normale ».
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