Les ministères des Transports de la Mauritanie et du Sénégal se sont associés au sein d’une commission mixte en vue de la construction d’un pont sur le fleuve Sénégal, visant à relier les deux pays. A l’issue de la rencontre de mardi dernier à la ville frontalière de Rosso (située à 200 kilomètres au sud de Nouakchott et à 370 kilomètres au nord-est de Dakar), cette plateforme a émis quelques recommandations.
La Mauritanie et le Sénégal partagent beaucoup de points communs, dont particulièrement certaines couches constituant leurs populations respectives. Au travers de ce projet, ces deux Etats deviendront certainement encore plus proches. Un avis que le secrétaire général du ministère sénégalais des Infrastructures et des transports, Augustin Jules Sagna, semble partager : « La Mauritanie et le Sénégal travaillent de concert dans le sens de la réalisation d’un pont sur le fleuve Sénégal au poste frontalier de Rosso. Le corridor entre Nouakchott et Dakar est essentiel pour les deux pays, mais aussi pour l’intégration africaine et le rapprochement entre l’Afrique noire et le Maghreb », a-t-il déclaré lundi dernier à l’occasion de l’ouverture de ces assises. A noter que la frontière naturelle du fleuve Sénégal sépare les deux pays sur plus de 700 kilomètres.
Bien que l’avancement global de ces travaux soit satisfaisant, il y a tout de même des questions à clarifier concernant l’obligation du « permis vert ». Il s’agit d’un document instauré par l’Etat mauritanien depuis l’année dernière comme visa obligatoire pour conduire les véhicules de transport en commun sur son territoire national. Ce point de discorde sera soulevé dans trois mois.