Suite à son accord avec la troïka de bailleurs de fonds – le Fonds Monétaire International (FMI), l’Union Européenne (UE) et la Banque Centrale Européenne (BCE)- la Grèce recevra une nouvelle tranche d’aide de 9 milliards d’euros (12 milliards de dollars).
Cela n’a pas été simple : les deux parties sont allées de négociations en négociations pour, en fin de compte, parvenir à un terrain d’entente. Selon les termes de l’accord, la Grèce touchera une enveloppe de 8,5 milliards d’euros (11,3 milliards de dollars) et elle va reverser le reste (500 millions d’euros – 666,6 millions de dollars) aux plus pauvres.
Ainsi, la Grèce aura dû attendre ce versement pendant plus de sept mois. Son montant entre dans le budget de 130 milliards d’euros (173,3 milliards de dollars) correspondant au deuxième plan d’aide accordé à cet Etat européen en 2012. Bien entendu, Athènes a dû faire certaines concessions pour obtenir à ce soutien comme, par exemple, la libéralisation de certains produits listés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (lait, pain, entre autres) ou la baisse des prix des médicaments en introduisant des génériques.
A en croire les autorités locales, les bailleurs de fonds ont validé l’excédent budgétaire primaire de la Grèce, lequel est de plus de 2 milliards d’euros (2,66 milliards de dollars). C’est d’ailleurs cet indicateur économique qui avait poussé le Premier ministre grec, Antonis Samaras, à annoncer la redistribution de 500 millions d’euros aux plus démunis, convaincu que cet excédent allait être confirmé par l’Office européen des statistiques (EUROSTAT). Gagnant un solde de moins de 1 500 euros (2 000 dollars) par mois, les gendarmes grecs bénéficieront également de cette augmentation.
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