Contre un chèque de 7,2 milliards d’euros (9,6 milliards de dollars), Vodafone a racheté Ono, le leader des câblo-opérateurs espagnols.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’opérateur télécom britannique n’y est pas allé de main morte en faisant cette offre. Il est fort probable que cette enveloppe soit issue de la cession de Verizon Wireless, une opération qui aurait rapporté, selon plusieurs estimations, la bagatelle de 94,5 milliards d’euros (126 milliards de dollars) à Vodafone. De l’avis de son directeur général Vittorio Colao, « cette opération crée un fournisseur de communications de premier plan en Espagne et représente une opportunité attractive de création de valeur pour Vodafone ».
D’après plusieurs spécialistes de ce type de transaction, ce rachat devrait donner lieu à des synergies en matière de coûts et d’investissement et de revenus respectivement de l’ordre de 2 milliards d’euros (2,66 milliards de dollars) et d’1 milliard d’euros (1,33 milliard de dollars).
Ono est très bien implanté en Espagne en couvrant 13 des 17 régions du pays. Il propose à 1,9 million de ses clients, une offre de services diversifiée, telle que la téléphonie fixe et mobile, la connexion internet et la télévision.
Du fait que son réseau englobe 7,2 millions de ménages espagnols, cet opérateur se présente comme étant le numéro 1 de la fibre optique en Espagne. Malgré tous ces atouts, Ono a tout de même essuyé une perte avant impôts de 41 millions d’euros (54,6 millions de dollars) en 2013. Ces revenus se sont élevés à 1,598 milliard d’euros (2,13 milliards d’euros) sur le même exercice.
Categories
Business