L’établissement financier grec Alpha Bank, qui fait partie des quatre principales banques systémiques du pays, a annoncé avoir réalisé, l’année dernière, un bénéfice net de 2,9 milliards d’euros (3,86 milliards de dollars).Cette banque envisage d’augmenter son capital à hauteur de 1,2 milliard d’euros (1,6 milliard de dollars).
Alpha Bank doit ses bons résultats aux acquisitions en général et particulièrement, au rachat, en 2012, de la succursale grecque de Crédit Agricole Emporiki. Cette opération a occasionné un goodwill négatif de 3,3 milliards d’euros (4,4 milliards de dollars), qui a été compris dans les résultats finaux.
N’eût été cela, Alpha Bank aurait essuyé une perte de 303,7 millions d’euros (404,9 millions de dollars). Malgré tout, elle serait nettement inférieure par rapport au revers d’un milliard d’euros (1,33 milliard de dollars) que l’établissement financier avait enregistré en 2012. Pour rappel, cela était dû notamment aux opérations de restructuration de la dette du pays et à l’importance des provisions éventuellement nécessaires en cas de non-remboursement des prêts.
Alpha Bank a constaté une diminution du montant de ses prêts au cours du quatrième trimestre 2013. Toutefois, son taux de créances douteuses demeure élevé (32,7 %). Ce dernier indicateur constitue une des principales faiblesses des banques grecques en général. Bien qu’ayant été recapitalisés l’année dernière, ces établissements financiers ont encore besoin de 6,4 milliards d’euros (8,53 milliards de dollars) et ce, d’après les résultats de tests de résistance rendus publics jeudi dernier. C’est la raison pour laquelle Alpha Bank entend procéder à une augmentation de son capital, tout comme Eurobank et la Banque du Pirée. Quant à la Banque Nationale (BNG), elle a opté pour une cession d’actifs.
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