D’après les prévisions d’hiver de la Commission de l’Union européenne, la Belgique réalisera une croissance économique de 1,4 % en 2014 comparativement à une moyenne de 1,2 % dans la zone euro. Des chiffres similaires sont annoncés récemment par le Bureau belge du Plan.
En tout cas, la croissance attendue est plus importante que l’hypothèse sur base de laquelle le gouvernement belge a élaboré son budget. Mieux, la Commission européenne estime même que la croissance pourrait s’accélérer au cours de l’année prochaine et indicateur atteindra alors 1,7 % au niveau du Royaume belge et 1,5 % dans la zone euro. Malgré cette reprise annoncée, la Commission a relevé quelques contradictions pour le cas de la Belgique. Si le pays a avancé en matière de compétitivité en affichant des indices de sentiment économique positifs, son taux de chômage ne devrait pas cesser de croître au cours de cette année .Il est actuellement à 8,5 %, soit 0,1 % de plus qu’en 2013.
La Commission de l’UE s’attend, en ce qui concerne les finances publiques de la Belgique, que son déficit corresponde à 2,6 % du PIB au terme de 2014. Cette prévision s’explique du fait que le Royaume ne dispose pas d’économies supplémentaires.
Selon les analyses de cette institution, la baisse de la TVA sur l’électricité diminuera les recettes de la fiscalité indirecte. Mais, les retombées de cette mesure sur l’inflation et le délai dans l’indexation serviront à compenser ce revers.
A l’opposé, le coût de cette mesure sera supérieur à 0,1 % du PIB dès l’année prochaine. Pour ce qui est de la dette, elle devrait dépasser, du fait notamment des versements au Mécanisme européen de stabilité (MES), les 100 % du PIB au cours de cette année et atteindre, plus exactement, 100,5 % avant de chuter en 2015.
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