Au cours du mois de janvier, l’Espagne a enregistré 113 000 nouveaux sans-emploi d’après des informations du ministère de tutelle. Ce qui porte à 4,8 millions le total de personnes entrant dans cette catégorie.
Pour les spécialistes des questions de l’emploi, ces chiffres ne sont guère surprenants. En règle générale, le premier mois de l’année n’est pas le meilleur en matière d’employabilité. Pourtant, l’Espagne se réjouissait, au dernier trimestre, de la stabilisation du taux de chômage autour de 26 %. Une satisfaction de courte durée puisque son ministère de l’Emploi a compté en janvier 113 097 demandeurs d’emploi supplémentaires par rapport au mois précédent, soit une hausse de 2,41 %.
Selon la secrétaire d’Etat à l’Emploi, Engracia Hidalgo, c’est la plus faible augmentation des demandes d’emploi en janvier depuis 2007. Ce qui explique « la tendance à la stabilisation du marché du travail débutée en mai 2012 », a-t-elle indiqué.
Dans le même ordre d’idées, l’autorité espagnole a souligné que le pays compte 166 343 chômeurs en moins qu’un an auparavant, soit un recul de 3,34 %. Un autre point positif, c’est la diminution du chômage chez les jeunes de moins de 25 ans. En comparaison à un an plus tôt, il y a eu, en janvier, 34 753 jeunes de moins en manque d’emploi, soit 7,5 % de baisse. Le taux de chômage dans cette catégorie est particulièrement préoccupant .L’Institut national des statistiques (INE) l’estimait à 55,06 % au quatrième trimestre.
Le gouvernement espagnol est optimiste quant à une éventuelle baisse du taux de chômage dans les mois à venir. D’ailleurs, le ministère de l’Emploi rappelle au besoin que cet indicateur a connu six mois consécutifs de baisse entre mars et août derniers. Et, après des hausses durant les deux mois suivants, il est redescendu en novembre et décembre.
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le gouvernement de Maryano Rajoy a beau claironner que les choses vont de mieux en mieux, que la croissance pointe son bout de nez… la réalité est au-dessus de la polémique. les gens au chômage et, particulièrement les jeunes, sont dans une situation de grande précarité