Jamais les Jeux Olympiques n’ont été organisés sous aussi haute surveillance qu’à Sotchi, où la flamme olympique est arrivée mercredi au milieu de craintes persistantes de nouveaux attentats.
Le souvenir des attaques terroristes de décembre à Volgograd est encore présent dans les esprits, à quelques jours seulement du début des jeux d’hiver qui se dérouleront du 7 au 23 février. Le tour de vis sécuritaire opéré par les autorités russes n’a pas totalement dissipé les inquiétudes. Sotchi, la paisible ville balnéaire située sur les bords de la Mer Noire, a été quadrillée par un dispositif de sécurité quasi-étanche, Moscou n’ayant pas lésiné sur les moyens. Les autorités russes ont déployé un système de sécurité drastique qui a coûté 1,4 milliard d’euros. Près de 37.000 policiers et agents de sécurité mobilisés, recours massif aux caméras de surveillance, mise en place de systèmes de défense antiaérienne, déploiement de drones, etc. En dépit de toutes ces précautions, la peur de nouvelles attaques meurtrières est toujours présente. Le risque zéro n’existe pas et les appréhensions sont d’autant plus exacerbées que Sotchi est située non loin de la région instable du Caucase du Nord.
Dans cette zone, les groupes islamistes indépendantistes remontent sporadiquement à la surface par des opérations et des attentats suicides meurtriers. Plusieurs mouvements extrémistes hostiles à Moscou ont multiplié les menaces d’attaques au cours des Jeux olympiques. Les services de sécurité russes aussi bien que les renseignements américains, prennent très au sérieux certaines de ces menaces. Celles émanant de groupes terroristes connus pour leurs liens avec Al Qaïda sont analysées avec une attention particulière.
Categories
Sécurité
1 comment
Jamais jeux olympiques n’ont été aussi instrumentalisés politiquement. Rien qu’à voir la démesure qui a marqué la cérémonie d’ouverture, on voit clairement la volonté de poutine de redorer son blason