Vendredi dernier, Standard & Poor’s (S&P) a maintenu la dette allemande à la meilleure note, soit AAA.
L’Allemagne commence à s’habituer à la satisfaction de S&P par rapport à son économie. Celle-ci a été qualifiée de « très diversifiée et compétitive » par l’agence de notation, qui vient de confirmer le triple A de la dette allemande. Il faut préciser que cette note est assortie d’une perspective stable. En outre, S&P a évoqué la politique fiscale « prudente » et la « discipline en matière des dépenses » observée par ce pays.
Dans ses projections, l’agence internationale a d’abord noté que la constitution d’un nouveau gouvernement de coalition, composé notamment de sociaux-démocrates, « ne paraît pas remettre en cause le programme budgétaire à moyen terme ». Et de poursuivre sur la même lancée, que « par ailleurs, nous pensons que l’économie allemande a démontré sa capacité à absorber les chocs économiques et financiers importants ».
S&P s’attend donc à un recul de l’endettement public de l’Allemagne des 77 % du PIB actuels à 71 % à l’horizon 2016. Et, sur les trois prochaines années, cette agence sur une moyenne de croissance économique de plus de 1,5 %.
Néanmoins, S&P a émis certaines réserves concernant la consommation, dont l’évolution , d’après ses études anticipatives, devrait être modérée. Et ce, malgré la hausse de la confiance des consommateurs et l’instauration d’un salaire minimum.
S&P n’est pas la seule agence à attribuer à l’Allemagne la meilleure note. Ses homologues Moody’s et Fitch sont également du même avis. De ce fait, ce pays, qui plus est la première économie de la zone euro, fait partie des six Etats européens les mieux notés.
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A tous seigneur tout honneur comme on dit. On ne va quand même pas contrarier la première économie de la zone euro, même si de nombreux observateurs la pointent sur sa faible consommation intérieure